corruption

La lutte contre la corruption

La promesse majeure du gouvernement en place à été la lutte contre la corruption lors de la campagne électorale de 2010. La mise en place de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) était l’une des matérialisations de cette promesse.

Mais dans un rapport de Transparency International, selon l’indice de perception de la Corruption (IPC) la Côte d’Ivoire ce place au (103e rang mondial) avec une note de 36/100 en 2017 sous le gouvernement actuel, alors qu’en 2011 le pays occupait le (154e rang mondial) avec une note de 22/100. Force de constater que malgré cette avancée, des scandales récurrents de corruption témoignent bien que la bataille contre la corruption est loin d’être remportée.

 

CONSTATS :

 

  • Sur la plan Juridique, depuis 2012 la côte d’ivoire a signé plusieurs conventions internationales et ratifications avec l’Union Africaine et les Nations Unies pour combattre la corruption (CNUCC), la criminalité transnationale organisée ainsi que son protocole contre la traite des personnes.

 

  • Le Gouvernement a adopté une charte d’éthique des agents publics ainsi qu’une Loi portant un Code de déontologie des agents publics, voté en 2013, pour renforcer la sensibilisation des agents publics.

 

  • Réinstauration de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) :

 

Chargée de recevoir les déclarations de transactions financières suspectes et de les analyser ; communiquer les informations sur des éventuelles activités de blanchiment d’argent.

 

  • Membre du groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique occidentale (GIABA) (GAFI) (ONUDC en2012).

 

  • Mise en place d’un Comité interministériel :

 

Chargé de contrôler les activités de lutte contre le blanchiment d’argent et l’action du (GIABA).

 

  • Mise en place d’une Commission Electorale Indépendante (CEI) :

 

Chargée d’organiser et superviser les élections du pays. Elle est autonome financièrement.

 

  • Le Secrétariat National à la gouvernance et au renforcement des capacités (SNGRC) :

Est un service public autonome crée auprès du premier ministre, chargé de favoriser la bonne gouvernance et d’être en première ligne du combat contre la corruption. Institué par décret en 2002, il est modifié par décret n° 2010-284 le 12-10-1010.

 

  • La Haute Autorité pou la Bonne Gouvernance (HABG) : a été mise en place en 2013 :

 

Chargée de la prévention et la lutte contre la corruption et les infractions assimilées. Juridiquement compétente sur la totalité du territoire.

 

  • Mise en place d’une Brigade anti-corruption et le renforcement de la lutte contre le Racket (CCIFCI 2012).

 

 

Si la corruption, comme on le pense souvent, « fait partie des mœurs » et est « l’un des symptômes d’une gouvernance affaiblie », il convient pour y remédier, d’employer également des moyens qui auront pour mérite d’influencer les mœurs et de s’imposer comme éléments constitutifs du curseur d’évolution de la bonne gouvernance. Il faut donc penser à un ou des outils qui vont nous permettre d’agir rapidement dans tous les secteurs ; la formation, la santé, l’activité sociale, l’économie, la politique, la justice, les services publics, …

Et pour ce fait

 

NOS PROPOSITIONS :

 

  • Faire une audite de toutes les structures visant à lutter contre la corruption mise en place par le gouvernement actuel. Objectifs ; mettre en évidence les failles et disfonctionnements, relever les limites, évaluer leurs efficacités, …

 

  • Mise en place d’un suivi régulier par le biais d’audits (organismes privées) : chargés de contrôler et vérifier l’efficacité, le rendement, l’évolution, l’intégrité des agents publics, …

 

  • Mise en place d’une certification ISO contre la corruption et infractions assimilées, dans le public et le privé. Objectifs ; faire de la sensibilisation, impliquer tous les secteurs d’activité, …

 

  • Mise en place d’une grande campagne publicitaire. Objectifs ; sensibiliser toute la population quelque soit le niveau social, éduquer aux bonnes pratiques de dénonciation, éduquer au civisme, …

 

  • Rendre son autonomie à l’appareil Judiciaire. Avoir une justice plus équitable, une justice pour tous, une justice juste et vraie, …

 

  • Redonner à la Commission Electorale Indépendante sa totale autonomie. Qu’elle puisse exercer pleinement son rôle sans influences d’une quelconque nature. Avoir la tête de cette commission une personne de bonne moralité et intègre. Elle restera autonome financièrement.

 

  • Mise en place des mesures de protection renforcée visant à protéger les paysans (agriculteurs) : contrôler et veiller à l’application des fixations des prix des produits ; former les paysans à la création de plus de coopératives ; …

 

  • Mise en place de sanctions pénales (carcérales ou pécuniaires) : dans tous les domaines ; la santé, la formation, les services publics ou privés, l’industrie, l’agriculture, …

 

  • Mise en place du digital dans tout le système du pays : le numérique doit avoir une place de premier choix dans le processus de lutte contre la corruption en côte d’ivoire ; l’efficacité et la fiabilité des outils numériques, la centralisation des données, le traitement rapide des dossiers, le référencement et la mise en ligne de certains documents administratifs, avoir un contrôle sur les services gratuits, renforcement de la lutte contre la cybercriminalité, introduire le numérique dans le système scolaire, ..

 

  • Utilisation et participation des médias dans la lutte contre la corruption : les doivent avoir ou jouer un rôle essentiel dans la sensibilisation de la population, participer à la dénonciation des pots-de vin et de perception de corruption, aider les différentes structures et organes de lutte contre la corruption dans certaines enquêtes, …